Burkina Faso

Le Burkina Faso, littéralement « Pays des hommes intègres » est un pays d'Afrique de l'Ouest sans accès à la mer, entouré du Mali au nord, du Niger à l’est, du Bénin au sud-est, du Togo et du Ghana au sud et de la Côte d'Ivoire au sud-ouest. Ses habitants sont les Burkinabè (terminologie officielle invariable). La capitale est Ouagadougou, située au centre du pays.
Son territoire est divisé en 13 régions et subdivisé en 45 provinces, 350 départements, 359 communes de plein exercice dirigées par des maires élus et 8 000 villages environ.
La langue officielle est le français. De nombreuses langues nationales sont parlées dont les plus courantes sont le mooré, le dioula, gulmancéma et le fulfulde.
Le pays possède un climat tropical de types soudano-sahélien (caractérisé par des variations pluviométriques considérables allant d’une moyenne de 350 mm au Nord à plus de 1 000 mm au Sud-ouest) avec deux saisons très contrastées : la saison des pluies avec des précipitations comprises entre 300 mm et 1 200 mm et la saison sèche durant laquelle souffle l’harmattan, un vent chaud et sec, originaire du Sahara. La saison des pluies dure environ 4 mois, entre juin et septembre, sa durée est plus courte au nord du pays.
Sa population estimée à 14,017 millions d’habitants avec un taux de croissance de 3,1% par an est à dominante rurale et jeune.

L’agriculture, source principale d’activités et de revenus, est dominée par les cultures de subsistance et l’élevage traditionnel, malgré l’existence d’un secteur de culture de rente, consacré principalement au coton.

Le Burkina Faso étant situé dans la zone sahélienne, face aux conditions climatiques difficiles, le Gouvernement a développé une politique de l'eau visant la construction de barrages pour subvenir aux multiples besoins hydro-agricoles, hydro-électriques
et domestiques. Au total 2 100 barrages de différentes capacités, en majorité saisonniers, ont été construits ces dernières années.

En matière environnementale notre pays connaît deux problèmes majeurs:
 les déchets plastiques;
 la déforestation.
L’usage des sachets et autres emballages plastiques est aujourd’hui rentré dans la pratique commerciale au Burkina Faso. Ces objets considérablement utilisés par les ménages constituent un véritable fléau environnemental et une grave menace pour la santé humaine et animale. Il est estimé qu’environ 16 800 tonnes de déchets plastiques sont annuellement produits à Ouagadougou contre plus de 200 000 tonnes pour l’ensemble du pays.

Le Burkina Faso est également confronté à une forte dégradation de ses forêts. La consommation de bois de chauffe et de charbon de bois représente respectivement 0,91 Kg et 0,13 Kg par habitant et par jour.
Cette consommation des énergies traditionnelles, très élevée pour un pays sahélien constitue un véritable facteur de déforestation engendrant ainsi une dégradation de l’environnement.

Outre ces problèmes, viennent s’ajouter celui des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) qui devient de plus en plus récurrent au Burkina Faso comme partout ailleurs dans les villes africaines en pleine essor.
En effet, suite au besoin de combler la fracture numérique entre les pays du sud et ceux du nord, l’Etat burkinabè à travers une politique d’incitation a favorisé une importation massive d’équipements électriques et électroniques, en particulier les équipements de technologies de l’information et de la communication (équipements informatiques, téléphones mobiles, postes radios et téléviseurs, réfrigérateurs…). Compte ténu du faible pouvoir d’achat de la population, ces importations sont en majorité axées sur du matériel de seconde main couramment appelé « France-au revoir » sans tests préalables et à durée de vie très limitée, favorisant ainsi une production de plus en plus élevée de déchets issus de ces types d’équipements.
La problématique de gestion de cette catégorie de déchets se pose avec acuité compte ténu de leurs compositions et de la quasi inexistence de dispositifs sécurisés de gestion.

For de ce constat, est né l’idée de la création de Terre des Jeunes Burkina Faso afin de contribuer, avec les autres associations déjà existantes, à la préservation de notre environnement et de la santé des populations à travers des actions ciblées et novatrices qui tiennent compte des problèmes environnementaux du moment dans une perspective de développement durable.

TERRE DES JEUNES BURKINA FASO a pour mission de contribuer de façon significative et innovante à une meilleure gestion de l’environnement, à la lutte contre la pauvreté et la promotion de la santé des populations.

Burkina Faso: Un bel exemple de partenariat sud-sud pour la promotion des énergies renouvelables au Burkina Faso

L'association SEEPAT a signé une convention de partenariat avec l'association SOS énergie Burkina Faso le samedi 10 février 2018 à Tanghin Dassouri (20 km de Ouagadougou). Cette signature s'est effectué en présence du partenaire Projets Solidaires. Un bel exemple de partenariat sud-sud.

Burkina Faso: Don de vivres à des familles

Terre des jeunes Burkina Faso a organisé une activité à vocation sociale en collaboration avec ADERVA (Association pour le développement de l'enfant et sa réussite dans la vie active). Il s'est agit d'une remise de sacs de maïs et de riz et de bidons d'huile à des veuves ou des veufs sans revenus régulier et ayant des enfants en bas âge à leur charge.

Chaque famille est repartie avec un sac de riz de 50 kilogrammes un sac de maïs de 100 kilogrammes ou 50 kilogrammes ou 20 kilogrammes (selon le nombre d'enfant à charge), un bidon d'huile de 5 litres.

Les vivres ont pu être collectés grâce à une donation de la SONAGESS ( Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire) et du Ministère de l'action sociale du Burkina Faso.

Dix sept familles avec au total 55 enfants (dont l'âge varie entre 9 mois et quinze ans), ont pu bénéficier de ces vivres.

PS: Vous reconnaîtrez notre vice président Alassane SANOU par sa tenue ( tee-shirt TDJ-BF et pantalon vert), le secrétaire général Frédéric ZOUNGRANA (casquette et tee-shirt noir), moi ( chemise blanche et pantalon rouge)
Bonne réception.
Solidairement.

Mme KOUDA Alizata épouse SANOU

Burkina Faso: Deux activités importantes de reboisement au Burkina Faso

Ce premier lot de photos concerne l'activité de salubrité et de reboisement réalisé en partenariat avec ADERVA (Association pour le développement de l'enfant et sa réussite dans la vie active), au profit de la brigade de gendarmerie de Boulmiougou à Ouagadougou. Il s'agissait d'une opération de nettoyage, désherbage et reboisement de la cour de cette brigade dont le commandant n'a pas tari d'éloges et de remerciements à l'endroit de la trentaine de jeunes mobilisée pour la circonstance.

L'activité a pu être réalisée grâce aux contributions volontaires et cotisations d'un certain nombre de membres du bureau du coté de TDJ-Burkina et le soutien matériel de nos partenaires tels ADB (Les ateliers du bocage, membre d’Emmaüs France), le Ministère en charge de l'environnement. Nos différents partenaires ont répondu positivement et promptement à nos sollicitations en dépit du caractère naissant de notre partenariat.

Nous avons pu également bénéficier d'une large couverture médiatique de nos différentes activités tant au niveau de la presse écrite qu'électronique. Certains articles sont consultables à travers les liens ci dessous:
http://www.sidwaya.bf/quotidien/spip.php?article14625
http://news.aouaga.com/p/7791.htmlLire la suite

Burkina Faso: UN CHAMPS UN VERGER…

UN CHAMPS UN VERGER…

De façon symbolique, les membres et sympathisants de Terre Des Jeunes-Burkina Faso ont tenu à lancer leurs activités. Avec des jeunes du village de Tibili, localité située au nord du Burkina Faso, nous avons procéder à une séance de reboisement. Nous avons mis en terre cent cinq plants de manguier dans quatre champs d’arachides et de haricots. Au préalable nous avons convaincu, les agriculteurs propriétaires des dits champs, du bien fondé de la création d’un mini verger dans les champs. Ainsi ils réconcilient production et protection de l’environnement grâce à l’agroforesterie. Les agriculteurs auront un double revenu, à court terme avec les récoltes céréalières et à moyen ou long terme avec les fruits des arbres et le composte formé par les feuilles mortes.
Les arbres constitueront des remparts contre le vent, des sentinelles contre le soleil et la pluie et recréeront un milieu fertile. Les racines profondes récupéreront une partie des engrais azotés échappant aux cultures. Leurs feuilles, qui contiennent de cet azote, vont en retourner une partie au sol lors de leur chute. Les racines faciliteront également la pénétration en profondeur de l’eau dans le sol pour diminuer le ruissellement de surface.

TDJ-BF
UNE JEUNESSE AVERTIE POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE

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Burkina Faso
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