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Côte d'Ivoire

Notre engagement pour l'environnement

26 octobre 2022

Côte d'Ivoire

Le club de Rome se fait connaître mondialement en 1972 par son premier rapport, The Limits to Growth (littéralement Les limites à la croissance), connu sous le nom de « rapport Meadows » et traduit en français par l’interrogation Halte à la croissance ?. Son interpellation intervient à l’apogée de la période dite des Trente Glorieuses, une période de croissance sans précédent dans les pays développés et qui laissait penser que celle-ci était sans limite imaginable. Le concept de croissance zéro, que ce rapport ne préconisait pas, fut néanmoins une des idées fondatrices de l’écologie politique.

Cinquante années plus tard, il faut reconnaitre qu’ils n’avaient pas totalement tort.

Dans ce rapport, quatre ans après la contestation de la société de consommation de 1968 dans les pays d’économie libérale, pour la première fois, les vertus de la croissance sont remises en cause par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) au nom d’une prise de conscience d’une pénurie prévisible des ressources énergétiques et minérales et des conséquences du développement industriel sur l’environnement. Les notions de développement durable et d’empreinte écologique font du club de Rome un précurseur.

Le constat aujourd’hui est claire : nous avons une population qui a considérablement augmenté avec un impact direct sur les ressources naturelles, l’industrialisation qui s’est elle aussi étendue à presque tous les secteurs influençant ainsi le besoin en énergie fossile.

Ainsi modelé pour satisfaire à nos besoins, nous avons modifié le comportement de « Dame Nature » à notre égard ; nous ne la contrôlons plus ;

Ainsi, à partir de 1987, débute la divulgation du concept de développement durable avec le Rapport Brundtland en 1987, et les rapports des Congrès de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).

Aussi, à côté des actions que vont mener les Etats, des acteurs et non des moindre vont émergés à partir des années 1960, alors que l’opinion publique est devenue de plus en plus sensible à la cause de l’environnement. Les ONG vont conduire à poser les problèmes de l’environnement en attirant l’attention du public sur les périls, en dénonçant les effets pervers et néfastes de certains types de production et/ou de consommation sur l’environnement, bref elles façonnent l’opinion publique et stimulent une prise de conscience environnementale.

Pour que le droit international de l’environnement soit un « droit consenti plutôt qu’imposé » les décideurs doivent pouvoir être constamment informés des besoins réels des populations. En effet, l’information étant le plus sûr moyen d’éclairer les choix et de donner une certaine acceptabilité aux décisions prises, elle permettra ainsi aux ONG d’acquérir un plus grand nombre d’adhérents possible à la cause de l’environnement. En outre, le pouvoir de sensibilisation et d’information des décideurs et du public par les ONG fait logiquement suite à l’obligation qui pèse sur les Etats de mettre à la disposition des citoyens des informations relatives à l’environnement qu’ils détiennent. Ainsi, plusieurs moyens sont utilisés à cet effet par les ONG: publications des périodiques, tenue des séminaires et ateliers de formation, à travers les masses médias.

TERRE DE JEUNES TRANSNATIONAL à travers ces différentes branches dans le monde, et plus particulièrement en Côte d’ivoire s’est appropriée ces engagements et depuis plus de dix ans, elle intervient dans le domaine de l’éducation à l’environnement aussi bien en direction des plus jeunes que des plus agés.