Mot du Président # 35 –

La COP 24 : Que peut-on faire à notre niveau?

21 décembre 2018, lune de la belle neige, Matawinie, Québec.

Solstice d’Hiver

Mot du Président No 35

Goei! Bonjour à tous. Joyeux hiver! Dans les pays du nord cela à du sens car la nature change vraiment avec la neige et le climat froid qui caractérise nos régions. Par contre au sud, cela rime plutôt avec de la sécheresse ou des périodes de vent selon où l’on se trouve. Dans tous les cas, la saison change et les jours vont commencer à rallonger de nouveau à partir du 22 décembre, peu importe où on est.

Les changements climatiques

En bon environnementalistes que nous sommes, vous savez sans doute que le plus grand enjeux actuel est de rétablir un taux de co2 égal ou inférieur à ce que l’on émettait collectivement avant 1990. Tout un défi! Ce co2 dans l’atmosphère contribue au réchauffement et à la perturbation de notre climat avec plus de tornades, de tempêtes, d’inondations, de sécheresses etc. Si nous n’arrivons pas à réduire d’au moins 1,5 degré de chaleur d’ici 2025 et bien nous courrons à notre propre catastrophe! Réduction d’espèces animales, végétales et notre propre espèce est elle-même en danger!

Nous connaissons tous la chanson et pourtant rien ne bouge! Une fois de plus, il vient d’y avoir une belle rencontre de nos représentants environnementaux de nos pays respectifs mais ils en sont encore à voir comment mettre en place un système qui pourra déterminer et vérifier ce que chaque participant national fait et voir comment faire pour vérifier si les règles sont justes et comment répartir les coûts et voir que faire sur le plan monétaire pour que les pays les plus au prises avec des problèmes puissent bénéficier de l’application des règlements, qui eux même, déterminent le fonctionnement et le mode d’action et de contrôle afin que toutes les parties puissent s’entendre sur l’applicabilité de telle ou telle mesure afin de voir si…. Et si….. En 2030 on pourrait faire un règlement qui déterminerait que en 2050 on ferait une démarche qui, elle, aboutirait a un nouveau consensus pour 2100 afin de voir que faire pour les derniers êtres humains s’il en reste!!!! Je pense que vous comprenez ce que je veux dire!!!

Compte tenu de cette extrême lenteur et que des pays important en production de co2 ne veulent pas entrer dans cette négociation, et vu l’urgence de la situation qui nous a été rappelé par le GIEC et le secrétaire général des Nations Unies je pense qu’il faut que nous agissions nous même.

L’exemple de Greta Thunberg

Une jeune adolescente de 15 ans originaire de la Suède a pris conscience de la situation dramatique qui nous menace et a décidé de manifester chaque vendredi devant le parlement et de ne pas aller à l’école cette journée là car « apprendre ne sert à rien si la vie sur la Terre est menacée ». En résumé, elle a bien raison, à quoi bon étudier pour avoir plus tard un métier et une carrière si la vie sur Terre est menacée et que nos États ne font rien et que ces derniers continuent de promouvoir le pétrole qui est la principale source de co2!!!? Quel bel exemple!!! Ça ma rappelé ma jeunesse, a mes 15 ans aussi, j’étais déjà actif et proposais des actions nationales de reboisement dans le sud de l’Europe puis a 20 ans au Burkina Faso, etc. Ça fait bien longtemps mais la relève arrive, je m’en réjouis!

A chacun sa part de responsabilité

Il est temps que la Population Mondiale se mobilise et fasse la Grève de façon massive et répétitive afin de faire réellement pression sur nos Quartiers, Villages, Villes, Régions, Départements, Provinces, États et finalement la Planète! Nous devons pousser nos chefs d’États à prendre les bonnes décisions pour notre avenir collectif qui en dépend. Nous devons leur demander d’arrêter de faciliter l’implantation et l’exploitation des énergies fossiles. Nous devons leur demander des gestes concrets et rapidement… pas en 2030 ou en 2050 car il sera déjà trop tard!

Il faut s’organiser partout où nous sommes et rejoindre les groupes déjà existants qui militent en ce sens pour être plus fort pour que nous soyons entendus!

Soyez fort, n’ayez pas peur, c’est notre planète et nous voulons la conserver et même l’améliorer pour la restituer à nos enfants.

« La Terre ne nous appartient pas, nous l’empruntons à nos enfants ».

Cette phrase célèbre de ce grand chef amérindien, Seattle, et reprise par St-Exupéry et très répandu dans la culture africaine, résume bien la situation et notre responsabilité envers les générations futures.

Il est très dur de reconnaitre que toutes les anciennes cultures avaient vu dès le début de la colonisation-industrialisation la catastrophe qu’elle amenait avec elle. Mais voila, nous y sommes! Ensemble nous avons encore la possibilité d’inverser la vapeur à travers nos actions de tous les jours, des plantations d’arbres, du recyclage, des jardins, des transports en commun, des écovillages, manger moins de viande ou même arrêter, manger biologique et local, réduire la consommation d’objets totalement inutile qui exploitent nos ressources a outrance et exploitent des jeunes et des femmes et pour l’heure manifester de toute sortes de manières afin de réveiller nos gouvernements avant qu’il ne soit trop tard!

TOUS ENSEMBLE NOUS POUVOUS Y ARRIVER, FAISONS-LE POUR NOS ENFANTS!

Joyeux solstice d’hiver et belle période des fêtes pour toutes et tous et vos familles respectives en se rappelant, en ce moment crucial de notre époque, que le verbe Être est beaucoup plus important que le verbe Avoir.

Salutations chaleureuses et bon hiver de la part de toute l’équipe Transnationale.

Riel Huaorani, Président de Terre des Jeunes Transnational    

www.terredesjeunes.org 1-438-876-7976

 

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