L'élevage libre, une question de société!

01 mars 2011, lune des avocats, Nicaragua Équinoxe de Printemps Mot du Président No 6

Tout d’abord, un bonjour très chaleureux à tous les Citoyens de Terre des Jeunes, qui participent de près ou de loin à l’amélioration des conditions environnementales de notre planète. Je salue aussi tous nos supporters et celles et ceux qui s’intéressent, d’une façon ou d’une autre, à notre Mouvement.

Je viens de vivre une situation, que j’aimerais vous raconter, qui demande réflexion.

Je me trouve actuellement au cœur du Nicaragua, pays très pauvre, se trouvant en 3eme position après Haïti et le Honduras pour tout le continent des d’Amériques.

Je suis localement en train de lancer le Mouvement Terre des Jeunes et, ce faisant, j’ai commencé un jardin et une sylvelle dans un espace que j’ai loué. À peine que les premières pousses étaient sorti de terre, que voici les poules du voisin qui arrivent, avec tous leurs petits, pour chercher des petits vers ou insectes à manger, et du même coup détruisent mes plantules! Étant quand même très calme de nature, je commence à parlementer avec les voisins en question pour qu’ils mettent leurs poules dans des cages qu’ils avaient déjà. Mais la réponse fut: NON! Bon, ne voulant pas avoir de problèmes avec le voisinage, j’ai construit une barrière de 2 mètres de haut. Mais cela ne suffisait pas car les poules nicaraguayennes volent! Ne pouvant pas me protéger plus, je suis retourné voir les voisins afin de leur montrer les dégâts subit! Ces derniers ont été un peu plus touchés mais n’ont toujours pas voulu attacher leurs poules! Donc il me faut monter une garde constante afin de pouvoir avoir un jardin et des plantules pour la Fête de l’Arbre.

Conclusion: Alors que toutes les Lois sont très claires sur ce sujet que: ‘‘Le responsable de l’animal est aussi responsable du dommage qu’il peut créer’’ et donc que ce dernier a le devoir de l’attacher pour ne pas causer de préjudice à autrui. Et bien en Haïti, au Nicaragua et dans un nombre innombrable de pays c’est celui qui veut planter qui doit se protéger!!!

Élevage libre et reboisement ne marchent pas bien ensemble, il faut faire des choix et les défendre activement. Si nous voulons reboiser la planète et créer des jardins communautaires il faut se poser la question, très sérieusement, de l’élevage libre.

Élevage libre rime plus avec désert et misère que verdure et richesse, enfin, qu’en pensez-vous?

Je pense que je ne vous ai pas appris grand chose avec ma petite histoire, mais peut-être cela vous permettra d’y réfléchir un peu et d’en parler autour de vous.

Le printemps est presque à nos portes, alors je vous souhaite une belle saison dans la verdure et de belles Fêtes de l’Arbre un peu partout sur Gaïa-Maya notre mère à tous.

Riel Huaorani Président de Terre des Jeunes Transnational www.reforestation.net 1-514-890-4445